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mardi 20 janvier 2015

LE JUSTICIER DE NEW YORK / DEATH WISH 3 (1985) - LA CRITIQUE (EXPRESS)

Je vous le dit tout de suite, ça va pas être facile de livrer une critique de ce machin en gardant son sérieux. Mais on va quand même essayer. Où en étais-je donc ? Ah oui ! LE JUSTICIER DE NEW YORK ! Troisième volet des aventures réactionnaires et improbables de Paul Kersey, le justicier le plus impassible et moustachu du monde. Sixième et dernière collaboration entre l'acteur Charles Bronson et le cinéaste vicelard Michael Winner. Une apothéose de folie sécuritaire, un feu d'artifice de connerie. 


Au chiottes la psychologie, l'ambiguité, le réalisme poisseux ou même un scénario. Place à un défouloir cartoonesque sans retenue. Au accents d'un score rock-pop fm ringard au possible, Winner grille tous les feux rouges de la bienséance et livre New York à des hordes de voyous peinturlurés, le plus souvent noires ou latinos, toujours violeurs, voleurs et assassins. De vrais animaux quoi ! Heureusement, papy Bronson, toujours vert et lourdement armé (il a même un bazooka et il s'en sert le salaud !), se propose d'euthanasier les sauvages, avec la bénédiction du voisinage et de la police. 
Bref, si vous vous demandiez quoi regarder pour un réveillon du jour de l'An avec Eric Zemmour et les Le Pen, voilà le film rêvé (cauchemardé devrai-je dire). Mais c'est pas fini comme le dit la pub, LE JUSTICIER DE NEW YORK pouvant également régaler les trekkies pervers puisque l'on y voit Marina Sirtis (alias Deanna Troi dans LA NOUVELLE GENERATION) s'y faire entreprendre sans vêtements et sans consentement non plus, mais aussi les amateurs de bisseries aussi nazes que foncièrement drôles. Une certaine idée (tordue) du bonheur (tordu lui aussi).
Verdict : 154/6 (soit le nombre total de victimes dans le film).

Alan Wilson

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