Blog cinéma d'utilité publique

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lundi 16 mars 2015

REAL STEEL (2011) DE SHAWN LEVY - LA CRITIQUE (EXPRESS)

Dur dur de faire revivre l'esprit cinéma des glorieuses 80's, l'esprit Amblin. Nombreux sont les blockbusters qui, depuis quelques années, s'y sont cassés les dents. Bizarrement, REAL STEEL, pas vraiment prometteur sur le papier (de la science-fiction familial par le réalisateur de LA NUIT AU MUSEE, y a plus bandant quand même), parvient à créer la surprise et s'impose comme une réussite, modeste certes, mais bien réelle.
Produit par Steven Spielberg (qui d'autre ?), REAL STEEL se distingue immédiatement par une véritable humilité. S'il est bien question de robots géants qui se mettent sur la gueule, hors de question pour le réalisateur Shawn Levy d'imiter les TRANSFORMERS de Michael Bay en exhibant une technologie rutilante. C'est même tout le contraire. Servis par des images de synthèse aussi réalistes que discrètes, les robots bastonneurs de REAL STEEL affichent un look résolument old school à la fois crédible, fonctionnel et élégant. Une option profil bas qui a le mérite de leur conférer un surplus d'impact chaque fois qu'ils entrent en scène.  
C'est toutefois sur le plan humain que le film de Shawn Levy se distingue vraiment. Le scénario, rempli de références sincères (mais jamais ostentatoires) à EVERY WHICH WAY BUT LOOSE, KARATE KID ou encore SHORT CIRCUIT, déroule une trame à la ROCKY parfaitement prévisible mais qui fonctionne totalement puisqu'elle s'appuie sur des personnages solides et très bien interprétés. Réellement craquant, le duo père-fils (que tout oppose, off course) de Hugh Jackman et Dakota Goyo (de la vraie graine de star) fonctionne du feu de Dieu. Ajoutez à celà la prestation séduisante de la jolie-mais-pas-potiche Evangeline LIlly et vous obtenez un casting irréprochable et charismatique comme il se doit.
Baigné dans une ambiance chaleureuse, mis en image sans esbrouffe, REAL STEEL ne prétend pas réinventer la roue mais porte bien haut les valeurs de l'American Way of LIfe avec une naïveté retrouvée. Par les temps qui courent, un divertissement grand public garanti sans la moindre once de cynisme, ça ne se refuse pas. Et si, en plus, je vous dis que le score de l'excellent Danny Elfman se permet de rendre un vibrant hommage aux fanfares et aux mélodies du Bill Conti de KARATE KID, là vous n'avez plus aucune excuse.

Alan Wilson  

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