Blog cinéma d'utilité publique

Blog cinéma d'utilité publique
Obligatoire de 7 à 77 ans

jeudi 25 août 2016

ZOMBEAVERS (2014)

Réalisateur : Jordan Rubin.
Scénario : Al Kaplan, Jordan Rubin, Jon Kaplan.
Directeur de la photographie : Jonathan Hall.
Musique : Al Kaplan, Jon Kaplan.
Avec Rachel Melvin, Cortney Palm, Lexi Atkins, Hutch Dano, Jake Weary, ...
Etats-Unis - Couleur - 85 minutes.

Les dents du lac rôdent !

Le complexe du castor.

Avec son concept de départ bien débile (une attaque de castors zombies mutants donc), Zombeavers aurait facilement pu suivre la recette des infâmes productions Asylum - si la franchise Sharknado ne vous dit rien, allez donc faire un tour sur Youtube, c'est édifiant de crétinerie opportuniste - à savoir un humour bas du front, des clins d'œil à la culture pop pour se la pêter, des effets digitaux faisandés, un peu de gore, un peu de nudité et beaucoup de cynisme nauséabond.
Surprise ! Si le premier long de l'inconnu Jordan Rubin est effectivement une série Z bien grasse, il a l'immense mérite de faire preuve d'une certaine rigueur, tant scénaristique que formelle (photo correcte, montage soigné), et de ne jamais chercher à se montrer plus intelligent que le public visé. Fonctionnant sur une dynamique similaire au Piranha de Joe Dante (avec une grosse louche d'Evil Dead aussi), Zombeavers prend le temps d'introduire ses personnages (trois bécasses, trois neuneus et une poignée de seconds rôles pittoresques) avant d'entamer le jeu de massacre. Un jeu de massacre d'ailleurs plutôt drôle et saignant et qui sait très bien capitaliser sur les particularités de ses rongeurs enragés. Armés de leurs redoutables quenottes, ces boules de poils en putréfaction attaquent sur terre comme dans l'eau, coupent des arbres pour barrer la route de la victime ou pour les leur balancer sur le coin de la gueule, sectionnent les lignes de téléphone comme les pénis imprudents (aïe !) et transforment leurs victimes en ... zombies mi-humains/mi-castors géants (si si !). Cerise sur le gâteau, la production a eu le bon goût de faire la part belle aux effets à l'ancienne plutôt qu'aux CGI foireux, l'amateur de gore nostalgique ayant ainsi droit à sa dose de latex, d'animatronique et de faux sang.
Comme dirait l'ours Baloo, "il en faut peu pour être heureux" !

Alan Wilson       

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire